dimanche 27 décembre 2015

le Vagabond ....




A droite a gauche....
l'on est vagabond dans la vie....


non non.... !

L'on ne erre pas , l’âme en peine .....
elle est joyeuse à l'idée de la surprise
au coin de la rue au détour d'un sourire ...
ou comme un rayon de soleil après la pluie
tout est merveille même si l'on sait bien qu'il y aura d'autres orages...
et sous l'orage le vagabond souri....
car il sait que sous ces multi goutte de pluie ...
née les prémises d' une nouvelle éclaircie ....
que le moment est venus ...
d’alléger sont sac pour prendre de la hauteur...
arriver sur les vertes collines...
n'en sera que plus rapide....
comme a tout bon vagabond l'on voyage léger...
après avoir laissé dans l 'ancienne demeure ...
les souvenirs heureux des moments passées en son seins ...

d'autres souvenir viendront ...
mais comme à l’automne...
ils tomberont de notre arbres ...
pour fêter l'année de plus ...
encré dans cette terre qui nous est chère ....
et ou l'on est née vagabond....

vendredi 18 décembre 2015

une petite maison ...


Il y as une petite maison....


souvent il y as une petite maison ....perché en haut ....


d'un montagne ou en haut d'un vieille immeuble
comme posé dans la soupe d'un cheveux...
ou par effet d’optique irréel derrière un building de hong-kong ...

délabré gis dans les décombres épargné d'un ville en guerre...
avec ces volets bleu ciel ...
comme un moment de bonheur dans le souffle des bombes

la petite maison elle peut faire peur...

au fond des bois ou au bout d'une usine désaffectée...
même si jadis dans un parc elle était la maison du gardien ...
au grand arbres sombres du parc immense de nos yeux d'enfant...


elle peut être au bord de la mer ....
avec l'horizon à ces fenêtres et le vent sous sa porte...

la petite maison elle est en nous ...
comme un refuge au porte hermétique...
à la cheminé crépitante et au gaufre toujours savoureuse...
au plaide moelleux ou il fait bon siesté...
quant dehors....
peut importe le dehors...
on est dans notre petite maison ....

mardi 8 décembre 2015

Nuit Blanche ...


Il y as le fleuve magique...................
ces odeurs de lendemain de fête du week-end arrosé qui sent la pisse à plein nez ...
les vélos qui parcours les rives relèvent à vive allure les jupes et autre robes des filles...
comme un rayon de printemps qui fait chaud au coeur....dans la rougeur des joues embrassées par le froid et l'idée d'avoir peut-être été vue ainsi retroussée....

il fait bon dimanche dans les odeurs du marcher posé son cul sur une pierre froide sans se demandé si cela pourrais nous donner des hemoroides!juste insouciants...

on se fait une pause dans notre vie on contemple les canards et les connards qui passe avec leur mioches en braillant ...qui nous font souffrir les oreilles , qui se remette doucement de la cuite sonore de la techno du samedi...qui a fini au aurore de ce dimanche...

comme une messe en latin on a rien compris à ce que les gens nous dissent le cerveau trop loin du corps pour espéré une collaboration sociabilisante avec autrui ...

on regarde juste les yeux qui pique du soleil des lendemains de nuit blanche ...

heureux de regardé les joggeur ...comme des fantomes perdue qui cour vers l 'inconnu...


on s'assoupie dans un fauteuil chez des amis disquaire..prolonge la messe dominicale qui berce notre coeur de boum boum a 120 bpm et plus ....

elle nous prépare à une vrais nuit réparatrice....peut être même blottie dans les seins sacré de la nuit ...


heureux d’être en vie .....ici bas .....

mardi 17 novembre 2015

une pointe de terre ....




      Il y a toujours un bout une pointe de terre vers laquelle on vas inexorablement ....
comme si c’était le bout du monde , que l'on ne peut allez plus loin sans prendre le large ....
change de rive ....
elle nous attire ou qu'elle soit , quant on l'a perçoit , on y vas a grande enjambé le regard pétillant ....
avec tous les fantasmes qui peuple notre esprit sur l autre rive , ces espoirs d'un monde meilleur que celui ci comme un eldorado comme les Amériques ....

Sur l'autre rive imperceptible il y a le même regard au bout d 'une pointe de terre qui fantasme sur cette autre rive .... 

lundi 26 octobre 2015

Par delà les murs ....


Par delà les murs  part 1... nouvelle de Saint Molotov ...


la nuit commence à s'endormir, que l'on s'activer déjà , comme chaque matin que dieux fait ...de nos mains et ceux depuis tant d'années l'on pétrit le pain ......


et pourtant se matin me semble bien différent ......

en ouvrant les volets sur le jardin déjà cette impression en voyant cette forme au milieu des fraisiers ....elle me revient sans cesse j'y pense tout le temps...


m'empresse de faire mes corvées.... me concentré sur mes taches quotidiennes ...pour arrivée à celle ou je pourrais allez dans le jardin ...pourvu que je soit la première ...vraiment je me demande ce que cela peu être , pour que j'en soit ainsi perturbé ....l'impression qu'il en est ainsi pour les autres ...il n 'y a peut être pas que moi qui soit ainsi chamboulé dans notre vie monacale......

sa sent fort les fraises comme si je m'étais endormis dans un paquet de Tagada ..mais en moins chimique ...
les yeux reste clos comme un jour de gréve, je somnole longuement m'égare dans les coursives de mon cerveau ...perdu ....

Encore quelque porte...j'y suis ...mon coeur tape fort...je ne sais pourquoi tant de curiosité tant d'émotion ....
C'est peu-être partis...dissipé du jardin ...mais point de mes pensées ...cela reste comme immuable ...à jamais en moi cette sensation étrange .....






Elle est là je la voie de loing ...elle n'a pas bougée , trône au milieu des fraisiers....peut-être....peut-être je devrais prévenir les autres.....
l'on dirais un corps...

une odeur d’encens effleures mes sens ...rassurante et familière...

le son des cloches me ramène à la réalité...peu de temps devant moi ...me hate le pas ...

oui c'est un corps ...je m'en doutais tellement au fond de moi ....il bouge doucement ...

comment a t-il put arrivé ici...là ....passé le haut mur d'enceinte ...pour finir la à dormir au milieu du potagé ....

mes yeux effleures se corps...c'est un ..un homme ....



que fait-il ici chez nous ! ...il a l'aire blésé de l'intérieur...je ne vois pas de sang ...mais d'étrange taches ...que faire...l'heure avance ...je ne pourrais revenir avant plusieurs heures ....

si l'on me voyait se serais la fin...pour nous tous ....

pris de panique je me surprend à le tirer par les bras jusqu'à l'abris de jardin ... il ne bouge pas se laisse faire ...comme un enfant ....il dort ...
sa respiration est douce...
il sent l’encens ..tout son être sent l'encens ..cela émane de lui..il sent notre bonne église...comme c'est étrange ..

en fermant la porte pose sur lui mon tablier pour le caché de la vue des autres ...

je me hâte de retournée parmi les miens ...le souffle court l’esprit remplis d' image ...et le coeur en feu..prés a tout rompre....mais qu est ce qui m'a prit pour agir ainsi ...avec tant d’insouciance...



.................mon corps à bouger comme si on l avais déplacer le vent la quitter ..tout c'est posé sur moi y compris cette douce odeur de fleures enivrante ...j'en voudrais plus m'en rassasiécomme d 'un buffet à volonté ou l'on sait que l'on ne manquera de rien...

c'est comme un baume qui c'est posé sur moi , je ne sais ou je suis mais je suis en paix au calme loing si loing du monde, me semble t il .....



La journée semble interminable , même dans l’effervescence des taches collectives , cet être ne quitte pas mon esprit....les questions abonde en moi ...mais d'ou vient il...pourquoi et comment il est arrivé là ....tant interrogation reste sans réponse....

à chaque bruit je sursaute ...si il était sortit de l 'abris de jardin ...qu arriverais t il !?

19h ... se qui d habitude m’éreinte écrasée par la chaleur et le poids de l'eau....aujourd’hui je me hâte quatre à quatre d'allez au jardin renversant a grande vague l'eau de mes arrosoirs , blottissent contre mon coeur quelques victuailles pris à la cuisine , disimulé au plus prés de moi ...vers quoi je cours ...

tout est calme au jardin , rien ne bouge dans l 'abris ...j’entrouvre la porte, il n'a presque pas bouger , il c'est juste recroqueviller comme un enfant des bras de sa mère , tenant fermement contre lui , mon tablier . Son visage semble calme , ces mains abimées sereine ....

Approchent je sens son souffle ...il sent l'encent ...et les fleures!cela m'enivre ...je reste longuement à coté à l'observé , il semble un peu blaisé comme si il avait vécu longtemps dans les bois ....il a le corps me semble t il plein de dessin incompréhensible , de marque c'est difficile à dire telement il y en as sur le corps, je ne sais vraiment ce que sais , c'est presque beau malgré tout , quant on prend le temps de regardé plus en détaille ... on dirais que sa veut dire quelque chose ...

il est maigre totu de meme... ces pieds saigne par endroit, il est griffé de partout ... mais il semble ne pas souffrir ...la nuit gagne ..je me suis égarée combien de temps ici dans cette cabanne à le contemplé en silence ...je reviendrais demain, je doit partir , retourner pour le dernier moment collectif... vite si elles savaient ...


.......j'ai sentir sa présence , son odeur , et surtout son regard ...me parcourir ...longuement avec douceur et effroi ne sachant que faire ...me reveiller et hurlé ...ou me laisser dormir comme si j'était ...



j ai fain , fain comme aprés une naissance fain de tout ! De la vie ! Combien de temps j'ai dormis ici ? Dans cette paille dorlotté comme un oisillont sans jamais la voir ...la nuit je mange ce que cette douce main temps ...a grosse bouché croque les fruits de son jardin , me rassasie de son pain qui sent bon son coeur ...


Depuis plusieur jours c'est le meme rituel d'un passage le matin pour voir si il est toujours la et a bien manger ... et un le soir pour lui porté quelque vivre ....

il est tard si tard ...la grande soeur ma interpellée quant je suis rentré ...son regard en disait long comme un je sais doux tu viens .... elle me dit ..il est revenu je sais .... je le sent sur toi et en toi ...il est déjà venus ici bas il y as bien lontemps , j était jeune comme toi .... il as des dessins plein le corps ...je sais que tu l'as vue ..tu sent l'encent , tu le sent lui ....

Apeuré , les yeux perdu pétrifié je ne savais que dire partagée entre perdre les miens et le perdre lui ...

elle prit ma main et dit ...cela devait arrivé un jour ou l'autre...il repartira comme il est venus ..et reviendra surement ... qui sait quant ! Il est au jardin ? De la tête je lui montrait la cabane ...lorsque nous arrivâmes à l’abri il essayait de se relever ...avec difficulté ...en nous voyant il nu pas peur , nous sourit juste et tournât la tête vers moi avec un grand sourire ....il baissa la tête vers la grande soeur penaud s’excusant du regard ...

dimanche 4 octobre 2015

tombé à terre .....

.....Avec habitude et grand plaisir on se pose à la terrasse d'un café ......y observe la vie ....
toute les vies plutôt....

car il y en as des tonnes de sortes .... beaucoup plus que de style de culottes chez Etam ...
pourtant il en remplisse des étages de culottes et autres bout de ficelles tous plus jolie les un que les autres....

mais tous oui tous ils finiront par être coincé là ! entre des fesses toute la journée ...

comme dans la vie peut y avoir des surprises ...un moment ou tout glisse ...
tombe à terre pour laissé place à l imprévue ... d'un moment coquin !

car la culotte elle sert bien qu'à cela ...à tendre vers le moment d'imprévue ... à tendre le plus fermement possible ...vers se moment ....

pour finir dans une explosion de transpiration ....

avant de repartir vers le quotidien de la vie ...

Alors que la vie c'est l'imprévue ! la culotte qui glisse ! .....


pour ceux qui en mette pas ...c'est symbolique comme une image...
pas de pas en mettre...
la culotte qui glisse c'est symbolique ...c'est l'imprévue ...la surprise ...

le sourire qu'on connais pas et qui donne du soleil ...
à la grisaille d' un cerveau bitumé par les infos....
sans  importance que l'on s' auto génère....

vendredi 25 septembre 2015

le soir venus ....



Après avoir passé une journée , pour certain des plus complexes , gérés des dossier vitaux d'une extrême urgence...passé deux heures dans les bouchons ...
remis 30 fois sa cravate en place ... rentré son ventre pour etre au mieux des apparences ...
ingurgité en moins de 20 minutes des aliments bio sous vide ...
fumé ou pire vapoté 20 fois dans la journée , le tout  arrosé de 17 café bien serré les un a cotés des autres histoire de pas desserré les dents  , pour sourire au autre ...
montré quel homme d'affaire l'on est !....

le soir venus , le métro derrière eux  ils s'empressent de monté quatre à quatre les marches ...
ouvre avec frénésie la porte de leur appartement ...l’œil vif l’allène courte....
le regarde avec tendresse ...plein d'émotion


il a pas pissé ! .....

on s'empresse de le sortir ! cette merveille qui à passé la journée à rien foutre
 que dormir et pété sur le canapé ...votré ! mangé ces boulettes aux  anti oxydants
et au comble du bonheur ...foutu des poiles plein la baraque...
voir ruiné le mobilier les jours de grande allégresse !

il a le poux stable et la digestion bonne lui ...!


Neanderta



      Dans la vie de l'homme moderne, il reste qu'un seul chose qui soit vraiment importante à sa vie...
plus que la qualité de l'aire qu'il respire...ou plutôt deux....
la qualité de sa connexion internet ....et la recherche assidu d'un prise de courant !
sans ces deux paramètre...
l'homme moderne régresse au Neandertal...c 'est à dire à presque rien ...voir pas grand chose ....

un corps vif et tonique !plein d’énergie qui ne demande qu'a servir se déplacé et rentré en contact avec d'autre corps ...
comme c'est bien peut de chose sans le consentement de 2000 personnes juste la rencontre de deux corps sans tierce personnes...

la est la peur de l'homme moderne...le Neandertal !

mais surement son salut aussi ! ....   

jeudi 24 septembre 2015

la patte a lapin ...



Dans la ville on peut posé son cul partout ou presque...
il y en as pour tout le monde,mais il y as cette vie qui reste longuement ...là ....
à attendre des lendemains ,qui resteront des aujourd'huis...
souvent remplis de la douceur amère de la bière....
on y recherche plutôt l'ombre des quais  que le soleil...
comme pour se caché des autres vie et de la douceur des astres parfois clément
évitent les averses de l'existence à l'ombre des ponts et des encoignures des portes ...

les vies souvents se rafistoles les une les autres
dans le magma bouillonnent et violents
ou plus rien n 'est à perdre et surtout à gagné ... 
bien longtemps qu'on a raccroché le trèfle à quatre feuille et la patte a lapin ...
ici on croit plus au chien de sa chienne qu'à autre chose ...

et la tendresse d'un sourire parfois volé ..
n'est qu'un peu de reste d'humanité , au combien précieux ....

montré les dents même pas lavées de 6 mois
 reste un peu de chaleur au fond d'un cœur...même brisée en mille morceaux...

Cloud...

On regarde les arbres ...
pendant que le soleil nous fait un câlin ...nous enrobe de sa douceur automnal...
les feuilles avec délicatesse se détache des arbres
comme nos pensées s'en vont loin de nous.... vagabonde ....
pour finir en tas de merde dans le caniveau !

pour gardé l'essentiel l'arbre !
le corps quoi !
car des feuilles il en refera tout les ans , et les perdra avec bonheur
a chaque automne sans regret....

comme nos pensées ...
à la seul différence qu'on en produit plus !
qu'on sais plus ou les stocker sur le cloud !
sa dégueule de partout des likes au partage...
qu'on fini même par dégueulassé avec ça
les ours blanc au fond de la banquise
eux qui on rien demandé! même jamais vue d'arbre ...
ou juste peut être sur une étiquette en plastique
venus s’échoué  sur leur morceau de glace immaculée...

mardi 22 septembre 2015

pause café

y a vraiment des bon café!
des qui donne envie d'y revenir ! en reprendre une lampé ...de faire glisser sensuellement sa langue sur la tasse ....pour pas perdre une goutte ...comme si on pourrais jamais plus en avoir!....
alors qu'il suffit de dire ...Garçon et c'est l'abondance ....cette petite frustration de l'unique ....donne l'idée du privilège...de l'instant présent ....
comme si le second la prochaine fois serais moins bon!
on donne tout a se moment ...à cette instant unique ou tout est bien dosé ...le café ...le sucre ..le contact de la langue sur la tasse ...

l'orgasme n'est pas loin....

manque juste un spéculos .....

il y as le  spéculos!

la journée s 'annonce  Bien !

Puce du Canal ....

      Ce matin, on part dans cette ville arpenter les pavés, à la rencontre des camelots, au marché aux puces... Ça sent le carton mouillé, les vieux plastiques et les bouches pâteuses de la veille, qui ont trop bu... Ça remet ça, à la lampe de poche, entre deux cartons mous, une lampée de blanc rallume la flamme de la recherche de la perle rare. Les camionnettes dégueulent leur fatras glané ça et là. Ca passe de main en main avec un peu de crasse et quelques billets. On parle fort, ouvre grand les yeux de celui qui connaît pour pas sentir que l'enculage est pas loin, qu'on voit bien à la patine que c'est pas jeune, mais attention faut pas y toucher, ''c'est encore frais, je l'ais fait hier''... Ca put le bobo à mioches à trente mètres dans des cahutes en taule. La moindre chaise d’école, comme on en a cassé des dizaines en se balancent au fond des classes pour brisé l’ennuie, vaut ses trente euros car elle est devenue vintage la connerie, car elle a tout ses pieds et pas ressoudés, ni de gravure de bite ou anarchie fait à la pointe à compas... Elles ont de la gueule en tas de 10...

Les tatas à barbe structurée s'activent autour du design en plastique orange de la chaise invisible rayée de partout, l'objet en plexiglas qui ferait de leur appartement un lieu trop top pour dandiner son cul en s'extasiant devant une poire isotherme à glaçons qui donne le goût de plastique à ton martini tellement elle est d'époque...

On croise quelque minettes hype fouinant dans les manteaux de fourrure, à la calvitie imminente, qui gloussent en se transformant en playmobil vert, en essayant une robe tellement verte que seul la pétrochimie a osé créer cette couleur qu'aucun arbre ne voudrait... Elles sont tellement hype que l'on croirait un mode et travaux d'un carton humide juste à côté... qui fricote avec une caisse de vinyles convoités par quelques aspirant DJ boutonneux qui trouvent Dave tellement tendance ; qu'à l'époque, on en aurait pas voulu en frisbee de peur de choper la galle si on le touchait.. C'était juste bon à caler une armoire d'atelier, comme celle convoitée par une décoratrice d’intérieur sous le hangar des puces. A la voire, on se demande ce quelle décore... elle ou les appartement ? Car il y a autant de crépi sur sa gueule que de tas de laque poudrée dans la cuisine ou ira finir ses jours, la dite armoire d'atelier...


Fin crade, les doigts noirs comme après une prise d'empreinte, l'odeur de la cabane à andouillettes sous vide et frites congelées nous tire de notre rêverie. La chine, on ira plus tard ! Là, c'est le beaujolais... en pot ! Comme quoi rien se jette. On croirait que le bouchon s'est meublé avec tout ce que les mecs du dehors arrivent pas à vendre. On se croirait tout petit, chez la vieille tatie, avec sa table à rallonges en formica tellement pratique qu'elle en a écrasé des doigts avec sa facilité d'ouverture !...D'ailleurs, c 'est Tatie qui nous sert le pot et nous recadre... Hey, c est à elle qu'on demande pour poser notre cul sur une chaise ! Pas au mec du bar car c'est à elle la salle qui grouille de mioches à poussette. Leurs parents mangent des chiens chauds à peau de plastique rouge barbouillés de moutarde, enculant une demis baguette... et noyant  cela dans un Côte du Rhône, qui te tues un jean s'il a le malheur de le toucher d'une seul goutte... C'est la vraie vie ! A côté, y a les broques qui font la course à qui mieux mieux entre le Perno et Ricard. Certains tentent l'outsider du jour : Berger blanc...ça papote, pas comme frappés de surdité aigue collectivement, ça braille dans tous les sens, tellement que Tatie Murielle qu'a la salle à elle, leur dit de « fermer » leur « grande gueule un peu » qu'elle arrive même plus, elle, à engueuler ceux du bar qui servent pas assez vite les cafés, qu'elle a, d’ailleurs, oublié de leur commander...

On fini par avoir une table entre deux lesbiennes qu'ont gardé trop longtemps leur balai dans le cul qu'on arrive pas à leur décocher un sourire et une mioche qui fait tellement bien ses croches-pattes que deux tasses finissent par se suicider sur le carrelage, qu'est pas encore là sur la dalle de béton. La gamine en vient à se faire engueuler par la serveuse qui retient un « petite connasse » car la mère n'as pas encore réglé l’addition de son andouillette...de fille à frite au ketchup...

Ça grouille de monde mais moins que dans nos estomacs qui en ont marre de croire que les assiettes qui volent, c'est pour eux, et qui, finalement atterrissent toujours ailleurs... Finalement les carottes ont fini de fricoter avec les champignons dans le  jus de bourguignon et les goinfres d'avant ont laissé du pain, du coup, cool ! On aura de quoi calmer les grognons qui se cachent sous nos fringues...

C'est gras à souhait et, pour les vampires, on est blindé tellement il y a d'ail dans le gratin dauphinois. C'est à qui trouvera de quoi se désincruster les lambeaux de bœuf qui font des guirlandes entre les dents. Finalement, bien classe, on y colle les doigts. C'est plus efficace ! Même si, à côté, ça les enthousiasme moins de nous voir en pleine extraction toutes dents dehors...

Les broques se réchauffent au jaune en faisant du rentre dedans à la table d'à côté... à qui il filera un truc de son stand ou un chiot de sa chienne contre une petite visite en fin de repas... Là, Murielle gueule d'y foutre la paix à la gamine avec leurs conneries... Tellement dans le vrai qu'ils lui répondent : « tu crachais pas dessus, toi, avant ! Dis ! Quoi ! Hein, t'aimais plutôt ça... »... Comme une torpille qui aurait atterrie dans un étalage de tomates sur ses joues, elle grogne, évite en se barrant dans sa cuisine, une haie d'honneur de mains au cul qui lui rappellent qu'elle a beau être mamie, comme elle dit… elle fait aussi l’arrière boutique après le café calva... On a dû aller les chercher nous-mêmes, nos cafés...

On fait le fond des poches, propose de payer en nature à Murielle qu'en peut plus de ces montées hormonales post ménopause... Nous traite de branleurs en nous arrachant les quelques billets pour tout le gras qu'on a laissé partout sur la table... On se mouche dans les doigts et le reste dans les manches prêts à affronter le froid d'une fin de déballage de toutes les vies stockées dans les cartons ramollis qui vont retrouver leur hangar en attendant le semaine prochaine et le retour des morues et autres bobos du marché...


On reprend  la route, à pied, entre les cadavres calcinés des souvenirs définitivement perdus de la société consumériste... Ça galoche dur sur les trottoirs, tellement, que ça klaxonne qu'on pourrait penser aux divorcés qui aimeraient bien eux aussi avoir de la bave aux coin des lèvres et l'air niais... mais qui sont heureux quand même, qu'ils disent car Sarkozy il est parti... Nous aussi on se casse...

par Saint Molotov ...