Par delà les murs part 1... nouvelle de Saint Molotov ...
la nuit commence à
s'endormir, que l'on s'activer déjà , comme chaque matin que dieux
fait ...de nos mains et ceux depuis tant d'années l'on pétrit le
pain ......
et pourtant se matin me semble bien
différent ......
en ouvrant les volets sur le jardin
déjà cette impression en voyant cette forme au milieu des
fraisiers ....elle me revient sans cesse j'y pense tout le temps...
m'empresse de faire mes corvées....
me concentré sur mes taches quotidiennes ...pour arrivée à celle
ou je pourrais allez dans le jardin ...pourvu que je soit la première
...vraiment je me demande ce que cela peu être , pour que j'en soit
ainsi perturbé ....l'impression qu'il en est ainsi pour les autres
...il n 'y a peut être pas que moi qui soit ainsi chamboulé dans
notre vie monacale......
sa sent
fort les fraises comme si je m'étais endormis dans un paquet de
Tagada ..mais en moins chimique ...
les yeux
reste clos comme un jour de gréve, je somnole longuement m'égare
dans les coursives de mon cerveau ...perdu ....
Encore
quelque porte...j'y suis ...mon coeur tape fort...je ne sais pourquoi
tant de curiosité tant d'émotion ....
C'est
peu-être partis...dissipé du jardin ...mais point de mes pensées
...cela reste comme immuable ...à jamais en moi cette sensation
étrange .....
Elle est
là je la voie de loing ...elle n'a pas bougée , trône au milieu
des fraisiers....peut-être....peut-être je devrais prévenir les
autres.....
l'on
dirais un corps...
une odeur
d’encens effleures mes sens ...rassurante et familière...
le son
des cloches me ramène à la réalité...peu de temps devant moi
...me hate le pas ...
oui c'est
un corps ...je m'en doutais tellement au fond de moi ....il bouge
doucement ...
comment a
t-il put arrivé ici...là ....passé le haut mur d'enceinte ...pour
finir la à dormir au milieu du potagé ....
mes yeux
effleures se corps...c'est un ..un homme ....
que
fait-il ici chez nous ! ...il a l'aire blésé de
l'intérieur...je ne vois pas de sang ...mais d'étrange taches
...que faire...l'heure avance ...je ne pourrais revenir avant
plusieurs heures ....
si l'on
me voyait se serais la fin...pour nous tous ....
pris de
panique je me surprend à le tirer par les bras jusqu'à l'abris de
jardin ... il ne bouge pas se laisse faire ...comme un enfant ....il
dort ...
sa
respiration est douce...
il sent
l’encens ..tout son être sent l'encens ..cela émane de lui..il
sent notre bonne église...comme c'est étrange ..
en
fermant la porte pose sur lui mon tablier pour le caché de la vue
des autres ...
je me
hâte de retournée parmi les miens ...le souffle court l’esprit
remplis d' image ...et le coeur en feu..prés a tout rompre....mais
qu est ce qui m'a prit pour agir ainsi ...avec tant d’insouciance...
.................mon
corps à bouger comme si on l avais déplacer le
vent la quitter ..tout c'est posé sur moi y compris cette douce
odeur de fleures enivrante ...j'en voudrais plus m'en rassasiécomme
d 'un buffet à volonté ou l'on sait que l'on ne manquera de rien...
c'est
comme un baume qui c'est posé sur moi , je ne sais ou je suis mais
je suis en paix au calme loing si loing du monde, me semble t il
.....
La
journée semble interminable , même dans l’effervescence des
taches collectives , cet être ne quitte pas mon esprit....les
questions abonde en moi ...mais d'ou vient il...pourquoi et comment
il est arrivé là ....tant interrogation reste sans réponse....
à
chaque bruit je sursaute ...si il était sortit de l 'abris de jardin
...qu arriverais t il !?
19h ...
se qui d habitude m’éreinte écrasée par la chaleur et le poids
de l'eau....aujourd’hui je me hâte quatre à quatre d'allez au
jardin renversant a grande vague l'eau de mes arrosoirs , blottissent
contre mon coeur quelques victuailles pris à la cuisine , disimulé
au plus prés de moi ...vers quoi je cours ...
tout est
calme au jardin , rien ne bouge dans l 'abris ...j’entrouvre la
porte, il n'a presque pas bouger , il c'est juste recroqueviller
comme un enfant des bras de sa mère , tenant fermement contre lui ,
mon tablier . Son visage semble calme , ces mains abimées sereine
....
Approchent
je sens son souffle ...il sent l'encent ...et les fleures!cela
m'enivre ...je reste longuement à coté à l'observé , il semble un
peu blaisé comme si il avait vécu longtemps dans les bois ....il a
le corps me semble t il plein de dessin incompréhensible , de marque
c'est difficile à dire telement il y en as sur le corps, je ne sais
vraiment ce que sais , c'est presque beau malgré tout , quant on
prend le temps de regardé plus en détaille ... on dirais que sa
veut dire quelque chose ...
il est
maigre totu de meme... ces pieds saigne par endroit, il est griffé
de partout ... mais il semble ne pas souffrir ...la nuit gagne ..je
me suis égarée combien de temps ici dans cette cabanne à le
contemplé en silence ...je reviendrais demain, je doit partir ,
retourner pour le dernier moment collectif... vite si elles savaient
...
.......j'ai
sentir sa présence , son odeur , et surtout son regard ...me
parcourir ...longuement avec douceur et effroi ne sachant que faire
...me reveiller et hurlé ...ou me laisser dormir comme si j'était
...
j ai fain ,
fain comme aprés une naissance fain de tout ! De la vie !
Combien de temps j'ai dormis ici ? Dans cette paille dorlotté
comme un oisillont sans jamais la voir ...la nuit je mange ce que
cette douce main temps ...a grosse bouché croque les fruits de son
jardin , me rassasie de son pain qui sent bon son coeur ...
Depuis
plusieur jours c'est le meme rituel d'un passage le matin pour voir
si il est toujours la et a bien manger ... et un le soir pour lui
porté quelque vivre ....
il est
tard si tard ...la grande soeur ma interpellée quant je suis rentré
...son regard en disait long comme un je sais doux tu viens ....
elle me dit ..il est revenu je sais .... je le sent sur toi et en toi
...il est déjà venus ici bas il y as bien lontemps , j était
jeune comme toi .... il as des dessins plein le corps ...je sais que
tu l'as vue ..tu sent l'encent , tu le sent lui ....
Apeuré ,
les yeux perdu pétrifié je ne savais que dire partagée entre
perdre les miens et le perdre lui ...
elle prit
ma main et dit ...cela devait arrivé un jour ou l'autre...il
repartira comme il est venus ..et reviendra surement ... qui sait
quant ! Il est au jardin ? De la tête je lui montrait la cabane
...lorsque nous arrivâmes à l’abri il essayait de se relever
...avec difficulté ...en nous voyant il nu pas peur , nous sourit
juste et tournât la tête vers moi avec un grand sourire ....il
baissa la tête vers la grande soeur penaud s’excusant du regard
...